Selon l'article du Figaro, ces pauvres, dont les revenus sont proches du fameux «étalon de la misère» établi par l'ONU soit moins de deux dollars par jour, constituent 1/6e de la population mondiale et s'ils formaient ensemble un pays, ils pourraient se targuer d'être le 10e PIB mondial, juste derrière l'Espagne mais devant le Brésil ou la Russie.
Plus on est pauvre, plus on a… des envies de riches. L'année dernière, ils auraient donc consacré quelque 950 milliards de dollars en dépenses dites non essentielles : c'est un vrai marché !
Selon le Boston Consulting Group, cette petite armée de consommateurs (un milliard de personnes coincées dans un «no man's land» entre l'extrême pauvreté et la nouvelle classe moyenne) se sent injustement délaissée, faute d'offres et de modèles économiques appropriés pour satisfaire leurs nouveaux désirs. Car «contrairement aux idées reçues, ces consommateurs ne sont pas à la recherche de produits basiques», assurent les auteurs de l'étude. Afin de les sortir de la «débrouille» (mais pas des arnaques), le BCG suggère aux multinationales européennes et américaines d'abandonner leurs préjugés pour inviter cette clientèle «au potentiel en devenir» à entrer dans le grand bazar de la consommation mondiale...
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