La situation n'a pas changé - bien au contraire - avec l'arrivée, en avril 2005, de l'actuel directeur général Christian Charpy puisque la Cour note que le traitement des 35 plus hauts dirigeants de l'Agence a «crû rapidement» en 2006 : + 14% pour leur masse indiciaire et + 7% pour l'indice moyen.
Côté gestion du personnel, la Cour déplore «près d'un tiers» de temps partiels et note un «absentéisme élevé» que la direction n'a pas assez cherché à réduire.
Rappelons qu'à ce jour, l'ANPE compte 20% de salariés précaires : sur 27.600 agents, 3.400 sont en CDD, 2.000 en contrats aidés et 900 en contrats temporaires. Soit 6.300 personnes dont on peut supposer qu'elles seront les premières à faire les frais de la fusion.
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