"Nous avons décidé de redoubler d'efforts pour les jeunes en difficulté et dans les secteurs qui ont des difficultés de recrutement", a déclaré le Premier ministre en préambule de sa 17e conférence de presse mensuelle tenue à Bobigny (Seine-Saint-Denis). "D'abord, nous augmenterons le crédit d'impôt pour inciter les jeunes à accepter un emploi dans un secteur qui peine à recruter. Il passera ainsi de 1.000 à 1.500 €", a-t-il dit. Car actuellement, il y aurait près de 500.000 emplois non pourvus dans l'agriculture, le bâtiment, le commerce, l'hôtellerie, la restauration ou l'industrie mécanique : des métiers ingrats dont les salaires sont insuffisants et les conditions de travail souvent dégradées. "Désormais, un jeune qui est embauché pendant plus de six mois dans un de ces secteurs paiera 1.500 € d'impôts en moins s'il est imposable ou recevra un chèque de 1.500 € s'il ne l'est pas", a expliqué M. de Villepin, éludant les causes profondes de la désaffection liée à ces métiers.
"Nous augmenterons la prime de mobilité pour les demandeurs d'emplois qui acceptent un travail à plus de 200 kilomètres de leur domicile. Elle passera de 1.500 à 2.000 €", a-t-il ajouté. Mesure tout aussi vaine qui tend à faire croire que la soit-disant non mobilité des chômeurs contribue au chômage, alors que favoriser la nomadisation de la main d'œuvre n'a jamais créé des emplois.
Articles les plus récents :
- 06/12/2006 09:03 - Contrats d'avenir : Borloo veut "aller plus loin"
- 04/12/2006 09:39 - ANPE : Qui sont les paresseux ?
- 30/11/2006 10:22 - Droit du travail : réunion syndicats-patronat vendredi
- 30/11/2006 09:57 - La conférence sur l'emploi et les revenus se prépare
- 30/11/2006 08:17 - + 400 chômeurs en octobre
Articles les plus anciens :
- 29/11/2006 13:29 - La prime de Noël est reconduite en 2006
- 27/11/2006 15:13 - Emploi : la déqualification bat son plein
- 25/11/2006 01:14 - Toujours plus de minima sociaux en 2005
- 25/11/2006 00:43 - Le contrat de professionnalisation peine à s'élargir aux adultes
- 23/11/2006 22:56 - La CFE-CGC relance l'idée d'un "Smic Cadre"