En 2006, 9.500 postes de fonctionnaires ont été supprimés au lieu des 5.400 programmés. A fin 2007, ce sont 12.000 autres emplois "équivalents temps plein" qui auront disparu. En 2008, ils seront encore 23.000 de moins pour une économie globale de 458 millions d'euros mais un peu moins de la moitié, soit 225 millions, bénéficieront à des fonctionnaires «moins nombreux mais mieux payés», «via les enveloppes budgétaires ministérielles». Solde de l'opération : 233 millions d'économie… de bouts de chandelle !
Si ce dégraissage symbolique est un record, le compte n'y est pas. Alors que l'Etat accordera sans sourciller 32 milliards d'exonérations de charges aux employeurs, que les largesses du "paquet fiscal" se chiffreront elles aussi en milliards d'euros, ces petits millions semblent bien dérisoires sinon mesquins, et révèlent l'unique volonté de ce gouvernement : démanteler le service public sous prétexte d'assainir les finances du pays.
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