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Accueil Social, économie et politique RMIstes : - 7,2% sur un an

RMIstes : - 7,2% sur un an

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Derrière cette apparente bonne nouvelle se cache l'application de mesures de plus en plus coercitives à leur encontre, alignées sur les méthodes du service public de l'emploi : chantage aux contrats aidés ou aux activités occupationnelles obligatoires contre la suspension des allocations.

Le nombre des "bénéficiaires" du revenu minimum d'insertion en métropole et dans les DOM s'élevait à 1,18 million fin septembre 2007, selon les chiffres publiés hier par le ministère du Travail et la Caisse nationale des allocations familiales (CAF). En «données corrigées des variations saisonnières», le nombre de RMIstes a baissé de 1,6% au troisième trimestre et de 7,2% sur un an.

Un recul qui «s'explique notamment par l'amélioration du marché du travail», selon les explications de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES, ministères de la Santé et des Affaires sociales). Or, on sait que cette "embellie" tant vantée se traduit plus que jamais par la prolifération d'emplois précaires et sous payés, dont l'intérim et les contrats aidés sont les fers de lance. Bien que leur durée et leur qualité soient dérisoires, ils sont tout de même inclus dans les statistiques de la création d'emplois.

Ce sont majoritairement les jeunes et les récents inscrits qui sortent du dispositif grâce à une prise en charge immédiate : convocations accrues, obligation de suivre des modules plus ou moins occupationnels - en dépit de l'intérêt des concernés - ou de signer… des contrats aidés (ce que la presse appelle pudiquement «le nouveau dispositif d'intéressement à la reprise d'activité entré en vigueur depuis octobre 2006», alors qu'il n'«intéresse» que les employeurs !) : 117.000 RMIstes en ont signé un sur la période, dont 64.000 contrats d’avenir et 13.000 CI-RMA. Or, on sait que leur durée moyenne a baissé et qu'au final, dans le meilleur des cas, 25% des "bénéficiaires" de ces contrats de misère sont embauchés tandis que les autres retournent à la case chômage.

Egalement, au troisième trimestre 2007, la DREES note une importante diminution du nombre des ouvertures de droit, «le plus bas enregistré depuis début 2005».

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Mis à jour ( Mardi, 11 Décembre 2007 01:54 )  

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