Actu Chômage

vendredi
1 novembre
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil Social, économie et politique Chez Fenwick, il faudra travailler plus sans contrepartie

Chez Fenwick, il faudra travailler plus sans contrepartie

Envoyer Imprimer
Le groupe Fenwick remet en cause son accord sur les 35 heures pour son usine de Cenon-sur-Vienne (Vienne) dont les 551 salariés verront leur temps de travail passer de 35 à 37,5 heures par semaine sans hausse de salaires.

Filiale du groupe allemand Linde, le leader de la manutention en France avait été l'un des premiers à signer un accord sur les 35 heures dans la Vienne en mars 1999, touchant ainsi des aides pour sa mise en oeuvre. Aujourd'hui, pour le groupe, il s'agit d'un plan pour la "sauvegarde de la compétitivité" qui table sur une hausse de 10% à 15% du bénéfice d'exploitation.

"Le but est d'augmenter la rentabilité pour les actionnaires", affirme le délégué CGT de l'entreprise Pascal Perrotin. D'après lui, le nouvel accord prévoit pour le personnel ouvrier la suppression de 17 jours de RTT - qui correspondrait à une augmentation de 136 heures du temps de travail annuel - sans aucune compensation salariale, et même une limitation des augmentations de salaires pour les deux années à venir.
Lors d'un référendum interne en début d'été, 60% du personnel avait rejeté ce projet d'augmentation du temps de travail sans contrepartie. Mais un courrier recommandé a été ensuite envoyé à chaque salarié, en lui demandant de répondre par "oui" ou par "non". Selon Pascal Perrotin, il avait été clairement indiqué que ceux qui répondraient "non" seraient licenciés. Une majorité du personnel a alors approuvé les propositions de la direction. "Nous avons signé sous la contrainte. (...) Nous n'avons obtenu aucune garantie sur l'emploi ou sur le fait que la direction ne nous proposera pas une nouvelle augmentation du temps de travail l'an prochain", a-t-il déploré.

Revenir sur les 35 heures est à la mode : l'équipementier automobile Bosch a récemment annoncé qu'il envisageait leur remise en cause pour ses 10.400 salariés français, et la négociation sur les licenciements à Hewlett-Packard (886 postes supprimés au lieu de 1.240) s'est appuyée sur le même chantage.

Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Mardi, 14 Septembre 2010 16:30 )  

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le ...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...