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Accueil Social, économie et politique Pouvoir d'achat : petites annonces et effets de manche

Pouvoir d'achat : petites annonces et effets de manche

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Alors qu'un sondage TNS-Sofres révèle que 68% des Français jugent inefficace l'action du gouvernement contre la vie chère, celui-ci tente de rassurer sur la hausse des prix à grand renforts de promesses peu convaincantes.

Une fois de plus Christine Lagarde, ministre de l'Economie, se veut "vigilante" sur l'augmentation de la baguette et a assuré que ses services seraient "très attentifs" à la répercussion de la hausse du prix du blé sur celui du pain. Eludant la prolifération des numéros surtaxés dans les services publics et les organismes sociaux, François Fillon, de son côté, compte remédier aux abus des opérateurs téléphoniques en expliquant que la lutte contre l'inflation doit passer par une "amélioration de la concurrence"...
La palme revient au ministre de l'Education Xavier Darcos : après avoir prodigué des conseils aux enseignants pour alléger la facture des fournitures scolaires, c'est avec plusieurs trains de retard qu'il a réuni hier des représentants de la grande distribution et se vante d'avoir trouvé un accord sur la baisse des prix d'une trentaine de produits "essentiels" ainsi que l'engagement de ces enseignes à prolonger les promotions de la rentrée 2007 jusqu'à mi-septembre… alors que la majorité des achats sont faits !

Après la "rupture", la facture ? Logement, énergie, essence, complémentaires santé, produits alimentaires… Dans un contexte de modération salariale lancinante, l'inflation continue de grignoter le pouvoir d'achat des Français qui, selon le député PS Jean-Christophe Cambadélis, risque fort d'être «le premier dossier noir du gouvernement». Une conférence sur les salaires et le pouvoir d'achat, organisée avec les syndicats et le patronat, doit avoir lieu le 23 octobre prochain à Bercy.

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Mis à jour ( Mercredi, 29 Août 2007 07:58 )  

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0 # superuser 2007-08-29 07:05 Les étiquettes des produits de grande consommation valsent. Industriels et distributeurs se préparent à un bras de fer pour savoir qui va payer la note.

La baguette à 1 euro ! Dans certaines boulangeries, ce seuil psychologique va être franchi dès cette rentrée. Les artisans boulangers envisagent une augmentation de 5 centimes du pain préféré des Français, généralement facturé entre 75 et 95 centimes. Les adhérents de la Fédération des entreprises de boulangerie et de pâtisserie prévoient des augmentations d'«au moins 8%». Il s'agit de répercuter auprès des consommateurs les hausses des cours du blé, qui ont quasiment doublé en un an, pour atteindre vendredi des records historiques (au-delà de 241,50 € la tonne).

Céréales, lait, métaux, pétrole… Les matières premières flambent depuis plus d'un an. Le développement de la consommation dans les pays émergents (dont la Chine) et l'essor des biocarburants (maïs, colza, canne à sucre) font pression sur la demande mondiale. Résultat, des productions qui étaient souvent surabondantes, comme le lait, peinent à fournir. Et il n'y a plus aucun stock.

Ainsi, le prix du lait a quasiment doublé (de 2.000 à 4.000 € la tonne) en un an. Il manque un milliard de litres en Europe pour satisfaire les besoins (la France en produit 23 milliards). Du coup, le prix du beurre s'est envolé de 40% depuis le début de l'année. Danone a déjà annoncé une augmentation de 2,5% de ses yaourts, Lactalis (fromages Président, Société, yaourts La Laitière) de 4% à 5%. Nestlé a annoncé le 15 août qu'il allait continuer dans ce sens. Une réunion de la filière laitière est prévue fin septembre pour discuter d'une augmentation de 0,5% des quotas de production autorisés par Bruxelles.

Les volailles (nourries aux céréales), les oeufs, le porc, le chocolat, le jus d'orange, les fruits et légumes suivent la même tendance. Tout comme les biscuits, les glaces, les confitures ou les pâtes.

L'alimentaire n'est pas seul concerné. Les prix des cahiers de la rentrée vont refléter la hausse des prix de la pâte à papier. Les matériaux utilisés dans le bâtiment renchérissent les devis. Les métaux qui entrent dans la composition des produits industriels, le pétrole dans ceux des plastiques ou des transports, risquent de pousser à la hausse les prix des biens de consommation, d'équipement ou de certains services.

Des négociations «agressives». Jusqu'où les entreprises peuvent-elles répercuter ces hausses sur leurs consommateurs ? C'est la question clé qui risque d'animer la rentrée sociale. «Depuis le passage à l'euro, les gens regardent les prix de très près et ne sont pas prêts à laisser passer les augmentations, particulièremen t quand cela touche à l'alimentation», estime Nicolas Bouzou, économiste à l'Institut Asteres. L'alimentaire ne représente pourtant que 15% des dépenses des ménages. Ces hausses, si elles rognent sur le pouvoir d'achat, ne se traduiront, au pire, que par quelques dixièmes de points d'inflation.

Industriels et commerçants se préparent donc à un bras de fer dont ils ont le secret pour savoir qui les assumera sans les répercuter sur les étiquettes. «Les semaines qui viennent vont être chaudes et les négociations plus agressives que d'habitude», pronostique Jean-René Buisson, président de l'Association nationale des industries alimentaires. Généralement, les prix dans la grande distribution sont fixés pour l'année. Mais les producteurs vont, dès septembre, demander aux chaînes de supermarchés des augmentations de tarifs pour refléter la flambée de leurs coûts de revient. «La plupart du temps, les augmentations sont refusées par les distributeurs. Mais ce serait déjà exceptionnel si on arrivait à maintenir les prix actuels, qui ont baissé de 3% depuis deux ans dans le cadre des négociations Sarkozy», estime Jean-René Buisson.

Côté distributeurs, Michel-Edouard Leclerc, coprésident de l'Association des hypermarchés du même nom, dénonce un « psychodrame parfaitement inutile et exagéré, aux parfums de spéculation». «Nous serons impitoyables, poursuit-il. J'ai donné consigne à tous les acheteurs de ne rien céder au-delà de la répercussion de la hausse de certaines matières premières, comme la farine ou le sucre, au prorata de leur part dans la composition des produits.»

Le gouvernement surveille le sujet comme le lait sur le feu. Christine Lagarde, ministre de l'Économie, a réuni tous les acteurs - agriculteurs, industriels, distributeurs - fin juillet. Une nouvelle rencontre est prévue à la mi-septembre. Mais les marges de manœuvre sont maigres. Une nouvelle phase de la réforme de la loi Galland sur le commerce doit être négociée, qui reste à définir. Dans ce contexte, la création d'une TVA sociale pourrait se révéler explosive.

(Source : Le Figaro)
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0 # superuser 2007-08-29 07:08 Produit alimentaire le plus populaire, le paquet de pâtes pourrait augmenter suite à la forte hausse du cours du blé dur.

Des pâtes, des pâtes… oui, mais à quel prix ? Le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) tire la sonnette d’alarme. Selon son communiqué, «le blé dur, base quasi exclusive des pâtes alimentaires, connait une situation préoccupante sans précédent depuis plus de 20 ans. Son prix a subi une augmentation de 40% en l’espace de quelques semaines». Même si le cours du blé a connu un repli le 18 juillet dernier, il est reparti à la hausse dès le 1er août.

Les pâtes sèches étant un produit très peu transformé, la hausse des matières premières se répercute, en effet, directement sur le prix. Conséquence : le prix du paquet de coquillettes risque d'être revu à la hausse. "Il faut quand même relativiser car l'augmentation se fera au centime d'euros", rassure cependant le Sifpaf.

Les regards se tournent désormais vers la grande distribution. Carrefour affirme que, "pour l'instant il n'y aura pas de répercussion dans les rayons". Réponse identique du côté de l'enseigne Auchan qui précise toutefois que "la forte tension du marché va fatalement nous amener à regarder nos prix. Nous attendons de voir ce que nous demanderont nos fournisseurs". En Belgique, la situation est déjà très préoccupante. Chez Soubry, le leader du marché belge des pâtes alimentaires, on estime que le paquet de spaghetti va augmenter de 20 à 30%. Si pour le moment le portefeuille de la ménagère française ne souffre pas trop de l'augmentation du cours du blé, la situation devrait évoluer à la rentrée.

(Source : Le Figaro)
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0 # superuser 2007-08-29 07:17 Taux de chômage et indice des prix, même baratin ? La dissonance entre le ressenti des Français et les chiffres officiels est de plus en plus flagrante…

Les Français ont le sentiment que les prix augmentent de manière vertigineuse alors que l'Institut annonce chaque année une inflation plutôt sage.

C'est Michel-Édouard Leclerc qui, le premier, avait lancé des déclarations percutantes dont il a le secret pour se faire le porte-parole des consommateurs. S'appuyant sur un nouvel indice qu'il a créé, le distributeur affirme depuis presque deux ans que le pouvoir d'achat des Français baisse. Un présupposé qui va à l'encontre de tout ce qu'affirment les statistiques de l'INSEE. Depuis, les Français - toujours soucieux dès qu'il s'agit de leur porte-monnaie - s'interrogent : l'indice des prix de l'INSEE est-il fiable ?

Les dirigeants politiques se sont emparés de ce dossier. Fin novembre, Nicolas Sarkozy avait estimé, alors que la campagne présidentielle battait son plein, que l'indice des prix devrait être changé car il ne reflète «pas la réalité de la hausse des prix au quotidien». À peine trois mois plus tard, l'INSEE installait sur son site Internet son «calculateur personnalisé d'inflation». Cet instrument permet à chaque Français de déterminer l'inflation qu'il subit, en tenant compte non seulement de ses revenus, mais aussi de sa structure de consommation et de son statut de propriétaire ou de locataire.

Le yaourt nature et l'ordinateur personnel moins chers. L'initiative de l'INSEE, qui maintient la fiabilité de l'indice des prix qu'il publie mensuellement, répondait au sentiment de bon nombre de ménages qui estiment que les prix se sont envolés depuis le passage à l'euro. «Les consommateurs ont parfois l'impression qu'ils paient aujourd'hui un kilo de fruits en euro le même montant qu'en francs il y a quelques années !», assure un de leurs représentants.

Pourtant, selon l'INSEE, l'inflation est restée très sage, avec une hausse de 1,6% en moyenne en 2006 après 1,8% en 2005. Ses experts avancent une raison pour expliquer cette différence entre perception et réalité : les ménages se focalisent sur les étiquettes d'un petit nombre de produits dont les prix ont augmenté (l'alimentaire en tête) et ignorent ceux dont les étiquettes baissent (appareils ménagers ou audiovisuels). De fait, le prix d'un ordinateur personnel baisse ; mais comme les constructeurs offrent toujours davantage d'innovations (par exemple des microprocesseur s plus rapides), les produits ne sont pas moins chers à l'achat.
«C'est comme pour les yaourts, explique un expert. Rares sont les familles qui, face à la diversité des gammes, achètent aujourd'hui un produit nature de base.» En fait, le consommateur ne peut pas avoir à la fois plus de qualité et des prix en baisse, d'où son sentiment que le coût de la vie est toujours plus cher. Ce qui n'explique pas, bien sûr, pourquoi les prix des fruits et légumes atteignent des sommets en cette rentrée…

(Source : Le Figaro)
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0 # superuser 2007-09-01 13:36
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