Subitement, par le biais de ce personnage à l'allure aristocratique (1), le linge sale et malodorant du très chic patronat était montré au grand jour. L'homme qui voulait fluidifier les relations sociales laisse derrière lui la révélation sulfureuse d'un trésor de guerre de 600 millions d'euros, destiné à faciliter l'activisme patronal envers des syndicats ou des politiques, dont une «caisse antigrève» baptisée Epim - Entraide professionnelle des industries de la métallurgie - de 170 millions.
Rassurez-vous, «DGS» n'a pas tout perdu : il conserve son poste de délégué général de l'UIMM ainsi que ses divers mandats au sein du Medef, dont ceux de membre du Conseil exécutif et de président de la commission des relations du travail.
(1) Denis Gautier-Sauvagnac, dont les revenus confortables écartent la piste de l'enrichissement personnel dans cette affaire, était également négociateur en chef du Medef et vice-président de l'Unedic : son rôle consistait donc à réduire le plus possible et sans état d'âme les droits et les revenus des salariés et des chômeurs. Une noble tâche, comme on le voit.
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