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Cette réunion a d'ailleurs donné lieu à un bras de fer entre partenaires sociaux et fut perturbée par quatre suspensions de séance. Les syndicats, qui demandaient initialement entre 2,5% et 10% (proposition de la CGT qui affirme que c'est "dans le domaine du possible"), étaient finalement prêts à transiger à 2,3%, puis à 2,1%. Mais le patronat n'a pas souhaité aller au-delà d'une aumône de 1,95% et les organisations syndicales se sont abstenues.
L'année dernière, les allocations chômage avaient été revalorisée de 2%. En 2005, il n'y avait eu aucune augmentation.
A noter que cette revalorisation ne concerne pas les minima sociaux - dont l'ASS - qui sont révisés le 1er janvier (1,8% cette année).
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Commentaires
Hier, le conseil d'administration de l'Unedic a également décidé de créer un fonds dit "de régulation" dans lequel l'assurance chômage entend mettre de côté environ un quart de ses excédents budgétaires, lorsqu'il y en a.
"Sous réserve de condition de marché favorable et d'une confirmation de l'excédent de l'exercice en cours, le fonds sera initié en septembre, puis en décembre de chaque année", a précisé l'Unedic. Cette année, l'assurance-chômage devrait donc mettre en réserve dans ce fonds 712,5 millions d'euros, environ un quart de l'excédent attendu à la fin de l'exercice 2007, a précisé la présidente de l'Unedic Annie Thomas (CFDT). Le reste de cet excédent sera consacré au remboursement de la dette et d'un emprunt obligataire.
"L'objectif de ce fonds de régulation est d'avoir à terme trois mois de dépenses techniques en réserve, ce qui représentera environ 6 milliards d'euros, pour garantir la stabilité des prestations en cas de déficit trop fort qui amènerait l'Unedic à tailler dans les allocations", selon Mme Thomas.
La CGT a voté contre. Très critique sur le principe de ce fonds de régulation, elle souhaite que la majeure partie de l'excédent budgétaire attendu cette année permette d'augmenter le nombre de chômeurs indemnisés et le montant des allocations de chacun. Elle estime que "les conditions d’indemnisation éliminent mensuellement plus de 60.000 privés d'emploi du droit à l’assurance chômage", rappelant qu'aujourd'hui plus de 52% des chômeurs ne sont pas indemnisés par l'Assedic. Elle affirme que "la responsabilité de chacune des organisations composant le conseil d'administration est engagée, et chacune d'entre elles est comptable devant les chômeurs".
Son Comité national chômeurs réclame toujours 300 € de plus par demandeur d'emploi immédiatement. Répondre | Répondre avec citation |
Aujourd'hui,
• la création d'emploi est essentiellement boostée par l'intérim
• 80% des offres qui circulent sur le marché du travail sont des emplois précaires
• 20% des actifs sont en instabilité professionnelle et connaissent un chômage récurrent.
La précarité dont usent et abusent les employeurs grève lourdement les comptes de l'Unedic : elle représente aujourd'hui près des 2/3 des entrées à l'assurance chômage et, globalement, CDD et intérim représentent 8,2 milliards d'euros d'allocations pour seulement 1,71 milliard d'euros de contributions ! Le coût d'un chômeur indemnisé à la fin d'un contrat précaire est 2,5 fois plus élevé que pour un CDI !
Au lieu de faire payer les chômeurs en les appauvrissant, il faut pallier à l'insuffisance des recettes. Taxer les entreprises qui abusent des contrats précaires en modulant leurs cotisations selon leur comportement serait une source de recettes qui comblerait quasiment le déficit. Mais cette proposition des syndicats reste lettre morte depuis plus de deux ans, le patronat s'évertuant à lui faire barrage… Répondre | Répondre avec citation |
Le complément de ressources des bénéficiaires de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH) ne sera pas valorisé, comme c'était le cas depuis deux ans, au même taux que le Smic. Depuis 2005, ce complément est pourtant censé garantir 80% du Smic aux personnes handicapées qui ne peuvent pas travailler…
Le montant maximum de l'AAH reste fixé jusqu'au 31 décembre à 621,27 € par mois pour une personne handicapée. Répondre | Répondre avec citation |
Au 1er janvier dernier, les minima sociaux ont été "revalorisés" de 1,8%…
Au 1er juillet, les allocations de chômage sont "revalorisées" de 1,95%… Le Smic des smicards de 2,1%…
Mais les généralistes, avec leur consultation qui prend 1 €, ont droit à… 4,8% !!!
Les médecins se portent bien, merci.
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